Émile Sicard (1890-1958), l’heure du changement
Posté : 10 mars 2024, 08:18
Émile Augustin Alexandre SICARD est né le 20 décembre 1890 à Marseille.
Originaire de Saint-Rémy en Provence, il est enfant unique, issu d’un second mariage de Félix Ferdinand SICARD (1847-1921), vétérinaire sanitaire, avec Mathilde Claire Anastasie VIGNEAU (1913-?), institutrice.
Il se voue très vite à une carrière passionnée dans la médecine.
Il épouse Marie Thérèse Charlotte Louise BAUDOIN-THUS (1899-1992) – 11e propriétaire du Domaine Saint-Antonin (1972-1992) – le 07 Août 1919 à Jouques. Ils donnent naissance à leur seule et unique enfant, Fanette Mathilde Honorine SICARD (1921-2002) – 12e propriétaire du Domaine Saint-Antonin (1992-2002) – le 28 Décembre 1921 à Aix-en-Provence.
Émile SICARD, défenseur du Provençal
Émile SICARD s’attache énormément à Aix-en-Provence, et sa campagne. Il devient le médecin-chef de l’école de jeunes filles et du collège moderne de Jeunes filles d’Aix en Provence. Parlant couramment le Provençal, il se prend de passion pour Frédéric MISTRAL. Ce célèbre écrivain est en effet un fervent partisan de la renaissance de la langue occitane. Émile va jusqu’à rédiger un article pour Le Figaro Littéraire, le 22 Janvier 1955 (n°457), ayant pour titre « NON, MIREILLE N’ÉTAIT PAS DAUPHINOISE ! ».
Membre actif de l’association des Amis du Festival d’Aix-en-Provence depuis ses débuts en 1948, il est installé avec son épouse dans l’Hôtel particulier du 9 rue du 4 Septembre. Pour les besoins de sa profession, il y fait alors poser la troisième ligne téléphonique d’Aix en Provence.
Un bâtisseur de Saint-Antonin
Au début des années 1930, Émile SICARD commence à gérer, avec l’accord de son épouse, la flopée de cartes immobilières de cette dernière. Il se concentre alors principalement sur « la vieille ferme de Jouques » et apporte des changements décisifs au Domaine Saint-Antonin. D’exploitation agricole, la propriété devient un véritable lieu de villégiature .
Outre les nombreuses évolutions qu’il conduit sur le Domaine Saint-Antonin, il y marque définitivement son empreinte par sa rigueur et son goût quasi compulsif de la symétrie. Ainsi, l’agencement de la grande terrasse et le remaniement de la façade de la bâtisse en témoignent encore.
Le champion de billard
Spécialiste du billard Français au cadre, Émile SICARD remporte plusieurs fois le titre de champion national. Il termine également troisième au premier championnat du monde de partie libre, en avril 1928. Deux ans plus tard, il est nommé arbitre officiel international de l’Union Internationale des Fédérations d’Amateurs de Billard, le 07 Novembre 1930.
Exposé de Billard Français par Emile SICARD, en 1951 à Aix en Provence. : lien vidéo
Émile SICARD, un Grand combattant
Grand combattant, il est médaillé de la Résistance, il est promu Chevalier de la Légion d’honneur en 1948. En 1937, il devient Président de la Commission Administrative de l’Hôpital psychiatrique d’Aix-en-Provence (Montperrin), et le restera jusqu’à sa mort.
Il décède le 23 Avril 1958, à Aix en Provence, et sa disparition fut soulignée dans de nombreux journaux de l’époque (Le Figaro, La Provence,…).
Originaire de Saint-Rémy en Provence, il est enfant unique, issu d’un second mariage de Félix Ferdinand SICARD (1847-1921), vétérinaire sanitaire, avec Mathilde Claire Anastasie VIGNEAU (1913-?), institutrice.
Il se voue très vite à une carrière passionnée dans la médecine.
Il épouse Marie Thérèse Charlotte Louise BAUDOIN-THUS (1899-1992) – 11e propriétaire du Domaine Saint-Antonin (1972-1992) – le 07 Août 1919 à Jouques. Ils donnent naissance à leur seule et unique enfant, Fanette Mathilde Honorine SICARD (1921-2002) – 12e propriétaire du Domaine Saint-Antonin (1992-2002) – le 28 Décembre 1921 à Aix-en-Provence.
Émile SICARD, défenseur du Provençal
Émile SICARD s’attache énormément à Aix-en-Provence, et sa campagne. Il devient le médecin-chef de l’école de jeunes filles et du collège moderne de Jeunes filles d’Aix en Provence. Parlant couramment le Provençal, il se prend de passion pour Frédéric MISTRAL. Ce célèbre écrivain est en effet un fervent partisan de la renaissance de la langue occitane. Émile va jusqu’à rédiger un article pour Le Figaro Littéraire, le 22 Janvier 1955 (n°457), ayant pour titre « NON, MIREILLE N’ÉTAIT PAS DAUPHINOISE ! ».
Membre actif de l’association des Amis du Festival d’Aix-en-Provence depuis ses débuts en 1948, il est installé avec son épouse dans l’Hôtel particulier du 9 rue du 4 Septembre. Pour les besoins de sa profession, il y fait alors poser la troisième ligne téléphonique d’Aix en Provence.
Un bâtisseur de Saint-Antonin
Au début des années 1930, Émile SICARD commence à gérer, avec l’accord de son épouse, la flopée de cartes immobilières de cette dernière. Il se concentre alors principalement sur « la vieille ferme de Jouques » et apporte des changements décisifs au Domaine Saint-Antonin. D’exploitation agricole, la propriété devient un véritable lieu de villégiature .
Outre les nombreuses évolutions qu’il conduit sur le Domaine Saint-Antonin, il y marque définitivement son empreinte par sa rigueur et son goût quasi compulsif de la symétrie. Ainsi, l’agencement de la grande terrasse et le remaniement de la façade de la bâtisse en témoignent encore.
Le champion de billard
Spécialiste du billard Français au cadre, Émile SICARD remporte plusieurs fois le titre de champion national. Il termine également troisième au premier championnat du monde de partie libre, en avril 1928. Deux ans plus tard, il est nommé arbitre officiel international de l’Union Internationale des Fédérations d’Amateurs de Billard, le 07 Novembre 1930.
Exposé de Billard Français par Emile SICARD, en 1951 à Aix en Provence. : lien vidéo
Émile SICARD, un Grand combattant
Grand combattant, il est médaillé de la Résistance, il est promu Chevalier de la Légion d’honneur en 1948. En 1937, il devient Président de la Commission Administrative de l’Hôpital psychiatrique d’Aix-en-Provence (Montperrin), et le restera jusqu’à sa mort.
Il décède le 23 Avril 1958, à Aix en Provence, et sa disparition fut soulignée dans de nombreux journaux de l’époque (Le Figaro, La Provence,…).